
Votre avocat homicide CLERMONT-FERRRAND (BRASSAC-LES-MINES)
Poursuivi pour homicide involontaire ou homicide routier devant le tribunal de Clermont-Ferrand (Brassac-les-mines)
Le cabinet a récemment défendu un prévenu impliqué dans une affaire tragique qui a attiré une grande attention médiatique. Il s’agissait d’un dossier particulièrement complexe en matière d’homicide involontaire, concernant un accident de la route survenu à Brassac-les-Mines, dans lequel un jeune homme a perdu la vie.
→ Les faits de l’affaire d’homicide involontaire
Le 3 mars dernier, un accident dramatique a eu lieu après une soirée entre amis. Le conducteur, un homme de 30 ans, avait consommé de l’alcool avant de prendre le volant d’une voiture puissante, décrite par la présidente du tribunal comme une « bombe ». Avec un taux d’alcoolémie de 0,63 gramme par litre de sang et une vitesse excessive, l’accident s’est produit sur une route de Brassac-les-Mines, provoquant la mort immédiate d’un passager de 25 ans, ami proche du prévenu.

La culpabilité du jeune homme, elle, pèse des tonnes. « L’auteur d’un homicide involontaire ne peut pas rester sans souffrance », plaide son avocat, Me Michel Benezra, « Surtout quand il sagit d’un ami.» «Comment apprécier la maladresse, l’imprudence, la négligence ?», s’interroge la défense.
→ La qualification pénale : l’homicide involontaire
L’homicide involontaire est défini à l’article 221-6 du Code pénal comme le fait de causer la mort d’autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement.
En matière d’accident de la route, la circonstance aggravante liée à la conduite sous l’influence de l’alcool est une charge particulièrement lourde pour le prévenu.
Elle expose l’auteur à des peines renforcées, pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, conformément à l’article 221-6-1 du Code pénal. Ce texte de loi prévoit des sanctions sévères pour les conducteurs ayant causé la mort sous l’empire de l’alcool ou d’autres substances.
→ Les enjeux de la défense dans une affaire d’homicide involontaire
La défense dans ce type d’affaire présente plusieurs défis importants que notre cabinet maîtrise parfaitement. En effet, il ne s’agit pas simplement de plaider l’innocence ou la culpabilité, mais de démontrer les circonstances atténuantes qui peuvent expliquer l’imprudence du conducteur sans minimiser la gravité des faits. Dans ce dossier, notre stratégie s’est articulée autour des éléments suivants :
- L’alcoolémie du conducteur : Le taux d’alcoolémie, bien qu’au-dessus de la limite légale, restait modéré par rapport à des cas d’alcoolisation excessive. Nous avons mis en avant l’état de fatigue accumulé, le contexte amical et la mauvaise appréciation des risques par le conducteur, tout en reconnaissant la gravité de la situation.
- Le lien personnel avec la victime : La victime étant un ami proche du prévenu, nous avons insisté sur la douleur psychologique que ce dernier endure. Il est important dans ce type d’affaire de souligner la lourde culpabilité morale qui pèse sur le conducteur, qui doit vivre avec la perte de son ami et son implication dans ce drame.
- L’analyse de la vitesse et des conditions de conduite : Nous avons demandé une expertise technique poussée afin de déterminer si l’accident était exclusivement dû à une conduite dangereuse ou si d’autres facteurs (état de la route, manque de signalisation, etc.) ont pu jouer un rôle.
- Les circonstances atténuantes : Bien que la faute soit présente, l’objectif est de démontrer qu’elle n’était pas volontaire, ni pleinement consciente. Une défense efficace dans ce type d’affaire repose sur la capacité à rappeler au tribunal que l’intention criminelle est absente, ce qui doit être pris en compte dans la détermination de la peine.
→ Une défense humaine et technique
Notre cabinet a démontré à travers cette affaire sa capacité à naviguer avec rigueur dans les dossiers de délit d’homicide involontaire. Ce type de défense exige une approche à la fois humaine et technique : d’un côté, nous faisons face à la souffrance des familles de victimes, de l’autre, nous devons défendre avec acharnement les droits de l’accusé face à une justice qui peut parfois être influencée par l’émotion publique.
Nous intervenons régulièrement dans ce type d’affaires où la médiatisation peut influencer l’opinion publique, mais où il est essentiel de rappeler que chaque individu a droit à une défense juste et équilibrée. Ce dossier en est un exemple : il illustre la complexité des affaires d’homicide involontaire sur la route, où la limite entre l’erreur humaine et la négligence pénale est souvent ténue.
→ Conclusion : l’importance d’une défense sur mesure
L’affaire de Brassac-les-Mines démontre l’importance d’une stratégie de défense bien construite dans les cas d’homicide involontaire. Le cabinet a su montrer que, même dans des circonstances difficiles, une analyse approfondie des faits et une argumentation solide peuvent influencer favorablement la décision de justice. Si vous ou l’un de vos proches êtes confronté à ce type de situation, notre expertise dans ce domaine vous garantit une défense sur mesure et adaptée à la gravité de l’accusation.
Pour en savoir plus sur nos interventions médiatisées ou pour consulter d’autres exemples d’affaires d’homicide involontaire, vous pouvez vous référer aux articles dédiés sur notre site.
Réponse:
Oui, vous n’êtes pas sans recours. en france, on peut saisir le fonds de garantie (fga-o) lorsque l’auteur est inconnu, insolvable ou non assuré, sous conditions et délais stricts. la logique reste la même : preuves (témoignages, vidéos urbaines, constat de police), expertise contradictoire, chiffrage complet. si l’accident s’est produit à l’étranger ou implique un véhicule étranger, d’autres mécanismes existent (bureaux nationaux, mandataires). nous vérifions aussi vos garanties personnelles (GAV, prévoyance) pour cumuler les indemnités compatibles et réduire le reste à charge.
Réponse:
Oui, dans certains cas on peut rouvrir le dossier (aggravation de l’état, besoins nouveaux, préjudice professionnel qui se révèle, séquelles psychiques reconnues plus tard, etc.). juridiquement, l’aggravation permet une nouvelle indemnisation des éléments apparus ou révélés après la première transaction/jugement. on réévalue l’état médico-légal, on documente l’impact concret (arrêts, pertes de gains, aide humaine accrue, soins), puis on sollicite une nouvelle expertise et une indemnisation complémentaire. là encore, l’indépendance médico-légale et la qualité des preuves font la différence ; nous gérons la stratégie et les délais.
Réponse:
Oui, ne signez rien sans avis spécialisé. ces offres « flash » interviennent souvent avant une consolidation solide et sans prise en compte exhaustive des préjudices (notamment aide humaine, avenir professionnel, troubles psy, frais futurs, aménagements). accepter trop tôt gèle vos droits et empêche d’obtenir ultérieurement ce qui n’a pas été évalué. nous réclamons d’abord les provisions, organisons l’expertise contradictoire, puis chiffrons poste par poste selon le référentiel dintilhac. ensuite, négociation ferme sur une base argumentée ; à défaut, action en justice. l’objectif : une indemnisation complète, pas partielle.
Réponse:
Oui, vous ne choisissez pas l’expert adverse, mais vous avez le droit d’être assisté(e) par votre médecin-conseil de victimes, indépendant des assureurs — c’est même essentiel. l’expertise « à huis clos » ou non contradictoire est à proscrire : nous exigeons la convocation de toutes les parties, préparons vos doléances (retentissement dans la vie quotidienne, douleurs, travail, famille), apportons les pièces médicales utiles (imagerie, rééducations, psychiatrique si besoin) et contestons les points techniques (cohérence clinique, barèmes, taux DFP/AIPP, aide humaine, besoins futurs). si l’amiable est biaisée ou insuffisante, nous demandons une expertise judiciaire pour sécuriser le processus et la valeur du dossier.
Réponse:
Oui, dès l’ouverture du dossier, nous visons une provision (avance) pour faire face aux dépenses urgentes. sous badinter, l’assureur du vtm doit présenter une offre d’indemnité dans les 8 mois de l’accident (art. 12), mais l’indemnisation intégrale intervient souvent après la consolidation médicale (quand l’état est stabilisé) et/ou une expertise judiciaire si l’amiable bloque. selon la gravité et la posture de l’assureur, comptez plusieurs mois à plus d’un an pour aller au bout — parfois moins si l’offre est sérieuse et le dossier bien préparé. notre rôle : cadencer le dossier (calendrier écrit), accélérerles jalons (expertise, offre), refuser les transactions sous-évaluées et plaider si l’offre reste insuffisante.
Réponse:
Dans ce cas, la loi badinter ne s’applique pas (pas de véhicule terrestre à moteur). on retombe sur la responsabilité civilede l’auteur (cycliste/trottinettiste) et/ou de son assureur RC (ou garantie accidents de la vie, selon les contrats). le principe devient celui d’un partage éventuel des fautes : on reconstitue la scène (témoignages, vidéos, photos, constat, signalisation) pour établir la faute déterminante et maximiser votre indemnisation. la méthode reste la même côté victime : expertise médico-légale contradictoire, chiffrage complet (souffrances, DFP/AIPP, pertes de gains, aide humaine, incidence professionnelle…), négociation ferme, puis action en justice si nécessaire. nous vérifions aussi l’existence d’une assurance annexe (RC scolaire, clubs, copropriété, GAV).
Réponse:
oui, en principe oui. pour un piéton, la loi badinter (art. 3) protège les « non-conducteurs » : votre faute n’est pas opposable, sauf faute inexcusable et cause exclusive de l’accident. or, la faute inexcusable est définie de façon très restrictive par la jurisprudence (faute volontaire d’une exceptionnelle gravité, exposant sans raison valable à un danger dont on a conscience). traverser au rouge, hors passage, ou regarder son téléphone ne suffit généralement pas à priver la victime de son droit à indemnisation. on analysera néanmoins les circonstances (visibilité, vitesse, comportement du conducteur) pour consolider votre droit et écarter toute contestation. en pratique, nous réclamons une provision rapide, organisons l’expertise contradictoire et chiffrons l’ensemble des postes de préjudice (barème dintilhac).
Réponse:
Oui, la relaxe est possible si le tribunal estime que les éléments constitutifs de l’infraction ne sont pas réunis, notamment en l’absence de faute ou de lien de causalité entre la faute et le décès. La jurisprudence a confirmé que l’absence de faute exclut la responsabilité pénale pour homicide involontaire.
Il est important de noter que même en cas de relaxe au pénal, la victime ou ses ayants droit peuvent engager une action en responsabilité civile pour obtenir réparation du préjudice subi. La procédure civile est indépendante de la procédure pénale et peut aboutir à une condamnation à indemniser la victime, même en l’absence de condamnation pénale.
Réponse:
La peine maximale pour un homicide involontaire dépend des circonstances entourant l’infraction. En l’absence de circonstances aggravantes, la peine maximale est de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Toutefois, en cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.
Dans le contexte d’un accident de la route, si le conducteur a commis une infraction telle que la conduite en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants, sans permis, ou un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, la peine peut être portée à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Si deux ou plusieurs de ces circonstances sont réunies, la peine maximale est de dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Réponse:
Lorsqu’un homicide involontaire est commis à l’occasion d’un accident de la circulation, les sanctions prévues par la loi sont plus sévères, notamment en présence de circonstances aggravantes. En l’absence de telles circonstances, la peine maximale est de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
Cependant, si le conducteur a commis une infraction telle que la conduite en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants, sans permis, ou un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, la peine peut être portée à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Si deux ou plusieurs de ces circonstances sont réunies, la peine maximale est de dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Des peines complémentaires peuvent également être prononcées, telles que la suspension ou l’annulation du permis de conduire, l’interdiction de conduire certains véhicules, ou l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
Réponse:
En droit pénal français, l’homicide involontaire est défini par l’article 221-6 du Code pénal comme le fait de causer la mort d’autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement. Il s’agit d’un délit, et non d’un crime, en raison de l’absence d’intention de tuer. La loi ne prévoit pas de peine minimale obligatoire pour cette infraction. Le juge dispose d’un pouvoir d’appréciation et peut prononcer une peine adaptée aux circonstances de l’affaire et à la personnalité du prévenu. Ainsi, en l’absence de circonstances aggravantes, la peine maximale encourue est de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Toutefois, le tribunal peut décider d’une peine inférieure, voire d’une dispense de peine, en fonction des éléments du dossier.
Réponse:
Solliciter un avocat pénaliste, et plus spécifiquement un avocat expérimenté en droit pénal routier, est essentiel lorsqu’il s’agit de faire face à des poursuites pour des infractions graves telles que l’homicide ou les blessures involontaires.
Ce type de contentieux, à la croisée du droit pénal et du droit routier, requiert une connaissance pointue des règles de procédure, des usages jurisprudentiels, ainsi qu’une capacité à construire une stratégie de défense rigoureuse et individualisée.
En effet, la défense d’un conducteur impliqué dans un accident aux conséquences involontaires ne s’apparente en rien à celle d’un mis en cause pour une infraction intentionnelle comme un vol avec violence ou une agression sexuelle. La spécificité des enjeux — notamment en termes de responsabilité pénale et de dommages — justifie pleinement le recours à un professionnel aguerri à ce type de dossier.
Ainsi, en cas de poursuites pénales pour homicide ou blessures involontaires, il est fortement recommandé de confier sa défense à un avocat rompu aux subtilités du droit pénal routier.
Réponse:
Les honoraires d’un avocat en droit routier varient en fonction de plusieurs critères. Le premier est la gravité de l’infraction (conduite sous l’empire d’alcool ou de l’emprise de stupéfiants, récidive, accident corporel, homicide involontaire…). S’ajoutent l’expérience du cabinet, la spécialisation de l’avocat, sa notoriété dans les médias, ainsi que ses résultats dans ce domaine.
À titre indicatif, les honoraires peuvent débuter autour de 2 000 euros pour des infractions simples, et atteindre 8 000 euros dans les dossiers plus complexes. En cas de contentieux graves (homicide ou blessures involontaires, cumul d’infractions), certains avocats particulièrement expérimentés peuvent pratiquer des honoraires compris entre 8000 et 15 000 euros.
Comment se défendre lorsque l’on est poursuivi pour homicide involontaire ?
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