piéton renversé : que faire maintenant et à quoi avez-vous droit ?

Piéton victime d’un accident (voiture, moto, trottinette, vélo) ? sous la loi Badinter, vos droits sont renforcés : sauf exception très rare de faute inexcusable (cause exclusive), l’assureur du véhicule doit indemniser intégralement vos préjudices. voici les bons réflexes, les étapes et les erreurs à éviter, avec un avocat 100 % dédié aux victimes.

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Le cabinet assiste régulièrement les victimes d’accident en qualité de piéton victime.

A ce titre, c’est l’un des rares cabinets d’avocats, intervenant en droit des victimes, à disposer d’un département « évaluation des préjudices des victimes et indemnisation des victimes d’accidents de piétons » aussi développé.

Confiez-nous la défense de vos intérêts, et nous saurons conserver votre droit à une INDEMNISATION JUSTE & INTÉGRALE en votre qualité de piéton victime.

Même si votre comportement peut engager votre responsabilité civile vis-à-vis d’autrui, cela n’annule pas votre propre indemnisation, sauf faute inexcusable. nous vérifions votre couverture RC (habitation, GAV) et sécurisons votre droit à réparation.

En 10 points, nous vous présentons des solutions à tous vos problèmes.

Qui est le piéton victime ?

Définition la victime piétonne ou du piéton victime

Piétons, vous avez été victime d’un accident de la route, non responsable ou responsable ?

Vous êtes alors une victime au sens de la loi BADINTER et à ce titre vous avez droit à une indemnisation intégrale pour l’ensemble de vos dommages corporels. Si vous deviez être responsable, il existe certains moyens d’obtenir également des indemnisations bien existantes.

Méfiez-vous des propositions trop rapides de votre assurance, des experts désignés par votre propre assurance, des bons conseils de l’agent d’assurance qui ne recherchera en réalité qu’un seul objectif, la préservation de ses propres intérêts au détriment des vôtres… Ne soyez pas victime une seconde fois et confiez alors la défense de vos intérêts à un vrai professionnel de l’indemnisation des préjudices corporels : votre avocat dommages corporels.

Votre « Avocat accident piéton » assiste les victimes piétonnes d’accidents de la route ou piétons victimes d’accidents avec un véhicule terrestre à moteur, ou même un simple vélo. A ce titre, votre avocat vous assistera dans le cadre de l’évaluation de vos préjudices avec l’aide d’un médecin-conseil de victimes indépendant, et dans le cadre de votre indemnisation pour l’ensemble de vos préjudices corporels. Soit il interviendra en matière amiable, directement avec les inspecteurs des compagnies d’assurance, soit, en matière contentieuse, en cas d’échec des négociations, auprès des tribunaux.

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Le piéton victime en chiffres…

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Quelle protection juridique du piéton ?

→ Les piétons : Ces usagers vulnérables protégés par la Loi Badinter

Parmi les usagers de la route, les piétons occupent une place particulière en raison de leur grande vulnérabilité, en particulier avec le développement des nouveaux engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). Lors d’accidents de la circulation, ils subissent souvent des dommages corporels importants, rendant impérative leur protection, tant en termes de prévention que d’indemnisation. Dans un contexte où divers véhicules, des voitures aux vélos à assistance électrique (VAE), partagent la route, il est essentiel de bien comprendre les aspects juridiques entourant les accidents impliquant des piétons.

En France, le cadre législatif prévoit des protections spécifiques pour les piétons, notamment à travers la Loi Badinter du 5 juillet 1985. Cette loi, qui vise à renforcer l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation, instaure une protection renforcée en faveur des piétons impliqués dans des accidents avec des véhicules terrestres à moteur. Cependant, la question de la responsabilité est plus nuancée lorsqu’il s’agit d’accidents avec des cyclistes ou des VAE, domaines où le cadre juridique est moins protecteur, mais toujours régi par les principes de la responsabilité civile. Ci-après, les différentes situations juridiques en distinguant les cas où la responsabilité du piéton est engagée de ceux où elle ne l’est pas. Nous analyserons les conséquences pour le piéton en termes de responsabilité, d’indemnisation (Loi Badinter ) et des voies de recours disponibles.

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Vos droits, simplement sans jargon

Accidents entre Piétons et Véhicules Terrestres à Moteur

Le piéton… cette victime protégée

Le piéton bénéficie d’une protection renforcée dans tous les cas.

  • si un véhicule terrestre à moteur est impliqué (vtm) : application de la loi Badinter (indemnisation de vos préjudices corporels ; votre propre faute ne vous est pas opposable sauf faute inexcusable cause exclusive de l’accident).

  • faute inexcusable : la Cour de cassation la définit ultra-restrictivement : « faute volontaire d’une exceptionnelle gravité… » ; traverser au rouge ou hors passage ne suffit pas en soi (exemples jurisprudentiels de 1987). En savoir + sur les différentes fautes ?

  • si pas de vtm (cycliste / VAE / trottinette sans moteur) : régime responsabilité civile classique (partage des fautes possible ; action contre l’auteur et/ou son assureur RC, GAV, etc.).

  • chute trottoir/chaussée (trou, obstacle, entretien défectueux) : responsabilité de la collectivité ou du gestionnaire si défaut avéré ; si obstacle lié à un engin, la Badinter peut parfois rejouer (engin = vtm).

  • délais offre : l’assureur du vtm doit présenter une offre dans les 8 mois de l’accident (art. 12)

  • Si le piéton traverse sur un passage piéton, respecte les feux de signalisation, et prend les précautions nécessaires, il ne peut être tenu pour responsable.
  • Si l’accident est causé par une faute du conducteur, comme un excès de vitesse ou la distraction au volant, la responsabilité du piéton est exclue.

Le piéton a droit à une indemnisation complète pour les dommages corporels et matériels subis. Par ailleurs, il ne devra pas indemniser le tiers même si ce dernier a subi de graves dommages corporels. L’accompagnement d’un avocat est essentiel pour garantir que les droits du piéton sont pleinement respectés, que le rapport d’expertise soit intègre, et que l’indemnisation des préjudices soit intégrale.

Le piéton… peut être aussi responsable de l’accident !

La responsabilité du piéton dans un accident avec un véhicule terrestre à moteur est fondamentale non pas pour déterminer ses droits à indemnisation qui sont souvent complets (sauf faute inexcusable) mais pour déterminer ses obligations à indemniser le tiers « victime », même si véhiculé.

Si le piéton adopte un comportement fautif, sa responsabilité peut être engagée, n’affectant pas forcément son droit à réparation mais ses obligations à indemniser (via son assurance habitation par exemple).

  • Traverser hors des passages piétons, alors qu’ils sont à proximité, est une infraction au Code de la route et peut engager la responsabilité du piéton en cas d’accident.
  • Ne pas respecter les signaux lumineux, comme traverser lorsque le feu est rouge, constitue également une faute pouvant engager la responsabilité du piéton.
  • Traverser la chaussée de manière imprudente, sans s’assurer que la voie est libre, peut aussi être considéré comme une faute, particulièrement si cela surprend un conducteur.

Si la responsabilité du piéton est reconnue, cela peut aussi réduire voire annuler son droit à indemnisation, en fonction de la gravité de la faute. En effet, même si la Loi Badinter prévoit une protection pour les piétons, cette protection peut être réduite en cas de faute inexcusable. La définition de la faute inexcusable a été limitée par la jurisprudence de telle sorte qu’elle soit très peu invoquée à l’encontre des piétons victimes : il s’agit d’une « faute volontaire d’une exceptionnelle gravité, exposant sans raison valable son auteur à un danger dont il aurait dû avoir conscience » (Civ. 2e, 20 juillet 1987). Aussi, dans les faits, une tentative de suicide pourrait constituer une faute inexcusable mais, si un piéton venait à traverser en dehors des passages protégés, au téléphone et sans regarder, la jurisprudence ne considère pas de tels agissements comme caractérisant une faute inexcusable. Il faut noter que même en cas de faute inexcusable du piéton victime lorsqu’il a moins de 16 ans ou plus de 70 ans, il sera indemnisé car constitue une catégorie de victime ultra protégée : la victime vulnérable.

De plus, le piéton peut être tenu de compenser les dommages matériels et corporels subis par le conducteur ou d’autres victimes, généralement via son assurance responsabilité civile.

4° Ce que vous devez faire tout de suite !

  • sécuriser les preuves : PV/constat, photos du lieu, témoins, CAMÉRAS, CMI, comptes-rendus urgences.

  • ne pas accepter la première offre ni l’expertise seul(e).

  • consulter un médecin-conseil de victimes pour préparer l’expertise (indépendant des assureurs).

  • nous transmettre : identité, assurances (RC/GAV), arrêts de travail, justificatifs de revenus/dépenses, rééducation, doléances.

« Le piéton bénéficie d’un régime de protection renforcée grâce à la Loi Badinter«  Michel Benezra, avocat associé

APPEL CABINET

5° Votre parcours d’indemnisation ?

Le piéton victime est encadré par des professionnels de l’indemnisation

  • audit 48 h : qualification (Badinter / RC), stratégie d’expertise, demande de provision.

  • expertise contradictoire : présence d’un médecin-conseil ; objections techniques ; respect du contradictoire.

  • chiffrage Dintilhac : souffrances, DFP/AIPP, pertes de gains, AAH/Tierce personne, incidence pro, frais futurs, aménagement logement/véhicule, préjudices des proches.

  • négociation ferme → jugement si l’offre n’atteint pas la valeur du dossier.

Parler à un avocat, gratuitement et sans engagement ?

6° Erreurs fréquentes à éviter (absolument)?

  • se rendre seul(e) à l’expertise (expert de l’assureur ≠ médecin de victimes).

  • signer une transaction avant consolidation médicale.

  • ignorer des séquelles “invisibles” (troubles neuro/psy, anxiété, stress post-trauma).

  • oublier la réserve sur l’offre (“sous toutes réserves”).

  • manquer le délai d’offre / de recours.

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Quelles pièces utiles à rassembler ?

  • Pièce d’identité (CNI/passeport), justificatif de domicile (≤3 mois).

  • Livret de famille (si proches indemnisables), jugement de divorce/garde le cas échéant.

  • RIB/IBAN pour provisions et règlements.

  • PV de plainte ou main courante de police/gendarmerie, ou constat s’il existe. Ces pièces fixent les circonstances et déclenchent les suites assurantielles.

  • Coordonnées des parties impliquées (conducteur, assureur, n° de contrat).

  • Photos/Vidéos des lieux, véhicules, obstacles ; captures de caméras (demande rapide aux commerces/municipalité). 

  • Témoignages écrits au Cerfa 11527*03 (attestation de témoin + copie d’ID du témoin). 

  • Tout relevé technique utile (croquis, mesures d’un huissier/géomètre) si contestation des trajectoires/visibilités. 

  • CMI : certificat médical initial des urgences (ou médecin traitant) + CR d’hospitalisation.

  • Comptes-rendus d’examens (radio, scanner, IRM), ordonnances, rééducation (kiné/ergo/ortho/neuropsy), suivi psy.

  • Dossier médical complet (demande écrite aux établissements) pour préparer l’expertise

  • Journal de douleurs et retentissement (sommeil, autonomie, loisirs, vie de couple), utile pour souffrances endurées/DFT.

  • Éventuelle notification MDPH/RQTH/AAH, taux d’invalidité, appareillage, devis d’aménagement (logement/TPMR).

  • Arrêts de travail, décomptes IJSS/CPAM, relevés de prévoyance.

  • Bulletins de salaire (12 derniers mois), attestation employeur (poste, tâches, pénibilité, impossibilités de reprise adaptée).

  • Indépendants : bilans, liasses fiscales, attestation expert-comptable, URSSAF.

  • Étudiants/chercheurs : certificats de scolarité, attestations de stage.

  • Éléments d’incidence professionnelle (perte d’opportunité, déclassement, formation avortée).

  • 🔒 Factures et tickets (pharmacie, soins non remboursés, matériel, aide humaine), justificatifs transport(ambulance, VSL, taxi, km).

  • Devis/factures d’aménagements (barres d’appui, lit médicalisé, salle de bain, véhicule adapté), frais de garde d’enfants, ménage.

  • Décomptes mutuelle/CPAM (état des débours) pour régler les recours des tiers payeurs.

  • Licences sportives, attestations de clubs/associations, photos/vidéos avant et après l’accident montrant la perte d’activités.

  • Livret de famille/justificatifs de vie commune, attestations Cerfa 11527*03 des proches sur la tierce personne rendue nécessaire (heures, tâches). (lien de téléchargement : ici

  • Contrats/attestations : RC habitation, GAV, cartes bancaires (garanties accidents), prévoyance(employeur/individuelle), assurance scolaire.

  • Échanges complets avec l’assureur du VTM (questionnaire Badinter reçu en principe sous 6 semaines), courriers/e-mails, offres provisionnelles. 

  • Rappels délais offre sous 8 mois (art. 12 loi 1985) à consigner (source service public & Badinter).

  • Dépôt de plainte, audition, ordonnance pénale, jugement correctionnel ; constitution de partie civile ; notifications parquet.

  • Toute décision utile à la faute du conducteur (sans préjudice de votre droit à indemnisation Badinter).

  • Auteur inconnu/non assuré : formulaire et justificatifs FGAO (liste jointe à la notice). 

  • Accident à l’étranger : attestations d’assurance internationale, constats locaux, coordonnées du mandataire en France (Bureau national).

  • Mineurs / +70 ans / invalidité ≥80 % : documents prouvant l’âge ou le taux — régime protecteur Badinter art. 3 al. 3.

Quelques points de droit (pour aller + loin)

  • art. 3 loi 5 juill. 1985 : protection des non-conducteurs (piétons) ; limite = faute inexcusable (cause exclusive). Légifrance

  • jurisprudence 20 juill. 1987 : exemples concrets de non-faute inexcusable d’un piéton imprudent ; définition stricte rappelée.

  • art. 12 loi 1985 : offre dans les 8 mois par l’assureur du vtm.

  • tendance 2024 : mortalité piétonne encore significative (données ONISR, bilans 2024).

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FAQ piéton victime

que se passe-t-il si le conducteur a pris la fuite ou n’est pas assuré ?2025-10-14T12:37:40+02:00
Réponse:
Oui, vous n’êtes pas sans recours. en france, on peut saisir le fonds de garantie (fga-o) lorsque l’auteur est inconnu, insolvable ou non assuré, sous conditions et délais stricts. la logique reste la même : preuves (témoignages, vidéos urbaines, constat de police), expertise contradictoire, chiffrage complet. si l’accident s’est produit à l’étranger ou implique un véhicule étranger, d’autres mécanismes existent (bureaux nationaux, mandataires). nous vérifions aussi vos garanties personnelles (GAV, prévoyance) pour cumuler les indemnités compatibles et réduire le reste à charge.
APPEL CABINET
ai-je encore des droits si j’ai déjà été indemnisé(e) 1ere fois ?2025-10-14T12:35:30+02:00
Réponse:
Oui, dans certains cas on peut rouvrir le dossier (aggravation de l’état, besoins nouveaux, préjudice professionnel qui se révèle, séquelles psychiques reconnues plus tard, etc.). juridiquement, l’aggravation permet une nouvelle indemnisation des éléments apparus ou révélés après la première transaction/jugement. on réévalue l’état médico-légal, on documente l’impact concret (arrêts, pertes de gains, aide humaine accrue, soins), puis on sollicite une nouvelle expertise et une indemnisation complémentaire. là encore, l’indépendance médico-légale et la qualité des preuves font la différence ; nous gérons la stratégie et les délais.
APPEL CABINET
que faire si l’assureur me fait une « première offre rapide » ?2025-10-14T12:32:44+02:00
Réponse:
Oui, ne signez rien sans avis spécialisé. ces offres « flash » interviennent souvent avant une consolidation solide et sans prise en compte exhaustive des préjudices (notamment aide humaine, avenir professionnel, troubles psy, frais futurs, aménagements). accepter trop tôt gèle vos droits et empêche d’obtenir ultérieurement ce qui n’a pas été évalué. nous réclamons d’abord les provisions, organisons l’expertise contradictoire, puis chiffrons poste par poste selon le référentiel dintilhac. ensuite, négociation ferme sur une base argumentée ; à défaut, action en justice. l’objectif : une indemnisation complète, pas partielle.
APPEL CABINET
puis-je refuser l’expert de l’assurance ?2025-10-14T12:31:12+02:00
Réponse:
Oui, vous ne choisissez pas l’expert adverse, mais vous avez le droit d’être assisté(e) par votre médecin-conseil de victimes, indépendant des assureurs — c’est même essentiel. l’expertise « à huis clos » ou non contradictoire est à proscrire : nous exigeons la convocation de toutes les parties, préparons vos doléances (retentissement dans la vie quotidienne, douleurs, travail, famille), apportons les pièces médicales utiles (imagerie, rééducations, psychiatrique si besoin) et contestons les points techniques (cohérence clinique, barèmes, taux DFP/AIPP, aide humaine, besoins futurs). si l’amiable est biaisée ou insuffisante, nous demandons une expertise judiciaire pour sécuriser le processus et la valeur du dossier.
APPEL CABINET
combien de temps cela prend-il ?2025-10-14T12:29:18+02:00
Réponse:
Oui, dès l’ouverture du dossier, nous visons une provision (avance) pour faire face aux dépenses urgentes. sous badinter, l’assureur du vtm doit présenter une offre d’indemnité dans les 8 mois de l’accident (art. 12), mais l’indemnisation intégrale intervient souvent après la consolidation médicale (quand l’état est stabilisé) et/ou une expertise judiciaire si l’amiable bloque. selon la gravité et la posture de l’assureur, comptez plusieurs mois à plus d’un an pour aller au bout — parfois moins si l’offre est sérieuse et le dossier bien préparé. notre rôle : cadencer le dossier (calendrier écrit), accélérerles jalons (expertise, offre), refuser les transactions sous-évaluées et plaider si l’offre reste insuffisante.
APPEL CABINET
et si c’est un vélo ou une trottinette non motorisée ?2025-10-14T12:26:16+02:00
Réponse:
Dans ce cas, la loi badinter ne s’applique pas (pas de véhicule terrestre à moteur). on retombe sur la responsabilité civilede l’auteur (cycliste/trottinettiste) et/ou de son assureur RC (ou garantie accidents de la vie, selon les contrats). le principe devient celui d’un partage éventuel des fautes : on reconstitue la scène (témoignages, vidéos, photos, constat, signalisation) pour établir la faute déterminante et maximiser votre indemnisation. la méthode reste la même côté victime : expertise médico-légale contradictoire, chiffrage complet (souffrances, DFP/AIPP, pertes de gains, aide humaine, incidence professionnelle…), négociation ferme, puis action en justice si nécessaire. nous vérifions aussi l’existence d’une assurance annexe (RC scolaire, clubs, copropriété, GAV).
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ai-je droit à une indemnisation si j’ai traversé au rouge ?2025-10-14T12:23:09+02:00
Réponse:
oui, en principe oui. pour un piéton, la loi badinter (art. 3) protège les « non-conducteurs » : votre faute n’est pas opposable, sauf faute inexcusable et cause exclusive de l’accident. or, la faute inexcusable est définie de façon très restrictive par la jurisprudence (faute volontaire d’une exceptionnelle gravité, exposant sans raison valable à un danger dont on a conscience). traverser au rouge, hors passage, ou regarder son téléphone ne suffit généralement pas à priver la victime de son droit à indemnisation. on analysera néanmoins les circonstances (visibilité, vitesse, comportement du conducteur) pour consolider votre droit et écarter toute contestation. en pratique, nous réclamons une provision rapide, organisons l’expertise contradictoire et chiffrons l’ensemble des postes de préjudice (barème dintilhac).
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10° En résumé

  • piéton = non-conducteur ⇒ badinter (art. 3) : votre faute n’est pas opposable sauf faute inexcusable (très rare).

  • l’assureur du vtm doit faire une offre sous 8 mois (art. 12).

  • n’allez jamais seul(e) en expertise ; exigez le contradictoire.

Conclusion

La sécurité des piétons est un enjeu central du droit routier et du droit du dommage corporel, et leur protection juridique est essentielle. Le respect des règles de circulation par les piétons et les conducteurs est essentiel pour éviter les accidents. En cas d’accident, le recours à un avocat spécialisé en droit du dommage corporel est fortement recommandé pour garantir une indemnisation juste et complète, en tenant compte des complexités juridiques et des enjeux financiers qui en découlent.

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DROIT ROUTIER ET DOMMAGES CORPORELS

2025-10-15T19:45:20+02:00
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