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COMMENT INDEMNISER UN TRAUMATISME CRÂNIEN ?

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→ Qu’est ce qu’un traumatisme crânien chez la victime de la route ?

Juste en dessous des os du crâne, il y a les méninges qui sont vascularisés. Dans ces méninges composés de trois autres parties, circule le liquide céphalo-rachidien dont l’objectif est d’absorber les chocs à la tête et donc au crâne.

Néanmoins si la nature a prévu des modes d’auto protection du crâne, malheureusement elle ne peut le préserver en cas de choc très intense.

D’une simple fracture (fêlure du crâne avec hématome) le crâne peut être atteint beaucoup plus sévèrement lorsque l’impact est important avec enfoncement osseux. Dans ce dernier cas un risque d’œdème n’est pas écarté avec une compression du cerveau.

Par ailleurs, outre les éventuelles fractures possibles, un choc sur le crâne peut également entrainer des lésions cérébrales avec des conséquences neurologiques et psychologiques.

Un programme de rééducation s’imposera alors afin que la victime puisse récupérer l’ensemble de ses fonctions motrices forcément atteintes.

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L’échelle de Glasgow et le traumatisme crânien après un accident de la route ?

L’échelle de Glasgow, ou score de Glasgow (Glasgow coma scale, GCS), est un indicateur de l’état de conscience qui fut développée par G. Teasdale et B. Jennet à l’institut de neurologie de Glasgow (Écosse) en 1974 pour les traumatismes crâniens.

Dans un contexte d’urgence, elle permet au médecin de choisir une stratégie dans l’optique du maintien des fonctions vitales.

Ce score est étroitement corrélé à la gravité (stratification du risque de complications et évolution spontanée) des comas.

C’est une échelle allant de 3 (coma profond) à 15 (personne parfaitement consciente), et qui s’évalue sur trois critères :

droit du dommage corporel, droit de la réparation des préjudices corporels
  • ouverture des yeux ;

  • réponse verbale ;

  • réponse motrice.

Chaque critère reçoit une note ; le total global est la somme de ces notes, mais les notes individuelles doivent être également considérées.

Par exemple, un muet aura toujours une réponse verbale de 1 même s’il est parfaitement conscient, son total maximal sera alors de 11 et non pas de 15.

De tels éléments complémentaires sont indispensables pour une évaluation neurologique correcte.

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APPEL CABINET

Échelle de Glasgow adulte et enfants

Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
1 – nulle
1 – nulle
1 – nulle
2 – à la douleur
2 – incompréhensible
2 – Extension stéréotypée
(rigidité décérébrée)
3 – à la demande
3 – inappropriée
3 – flexion stéréotypée
(rigidité de décortication)
4 – spontanée
4 – confuse
4-orientée
 
5 – normale
5-adaptée
   
6 – aux ordres
 
Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
1 – nulle
1 – nulle
1 – nulle
2 – à la douleur
2 – incompréhensible
2 – Extension stéréotypée
(rigidité décérébrée)
3 – à la demande
3 – inappropriée
3 – flexion stéréotypée
(rigidité de décortication)
4 – spontanée
4 – confuse
4-orientée
 
5 – normale
5-adaptée
   
6 – aux ordres

La notion d’inconscience en premiers secours correspond globalement à un total inférieur à 10.

Interprétation :

15 : conscience normale
14 à 10 : somnolence ou coma léger
9 à 7 : coma lourd
6 à 3 : coma profond ou mort

Une équipe belge a proposé d’associer les informations résultant de la recherche des réflexes du tronc cérébral systématiquement recherchés sur les patients en coma profond ce qui a donné lieu à l’échelle dite de Glasgow Liège.

Le traumatisme crânien chez l’enfant accidenté ?

Comme chez l’adulte, il existe différents stades de gravité d’un traumatisme crânien chez l’enfant.

Si aucun signe de gravité n’est détectable, une surveillance à domicile est envisageable, sous réserve bien sûr d’avoir consulté un médecin. En général, les maux de tête seront l’indice à repérer pour déterminer la gravité. Une radiographie pourra être réalisée mais un scanner sera impératif qui est le seul fondement d’un diagnostique sûr.

Les 24 premières heures seront primordiales et un adulte en charge de la surveillance de l’enfant s’assurera qu’il n’y a aucune perte de connaissance notamment en réveillant l’enfant toutes les 3 heures s’il dormait.

L’hospitalisation deviendra impérative si des vomissements ou des somnolences anormales étaient constatés chez l’enfant. En savoir plus ?